Notre département est divisé en 4 petites régions d'animation.
Les missions accomplies dans les petites régions : Suivre l'activité des CUMA de la petite région et repérer les projets, les besoins, les problèmes, …..
Proposer les actions d'animation à mener à l'échelle des petites régions
Un bilan de l'année 2016
1 Causses & Vignoble
Ce secteur est marqué par le recul des élevages. 20 % des CUMA y ont quasi uniquement une activité vendange. Ceci influence fortement le niveau des investissements et la dynamique générale des CUMA. Une vigilance particulière devra être portée au devenir des groupes tracteurs : certains connaissent une diminution des heures.
Mécanisation de la taille, semis de couverts, nouvelle pratiques d’entretien des sols, constituent toujours des pistes d’évolution pour les activités viticoles des CUMA de ce secteur.
2 Centre & Lauragais
60% des CUMA de ce secteur sont équipées d’au moins un tracteur. 11 CUMA sur 35 emploient un salarié ; 25% des CUMA possèdent un automoteur de récolte. Cela fait de ce secteur le plus dynamique en terme d’investissement et de chiffre d’affaires par adhérent. Mais les enjeux pour l’avenir y sont très forts. De plus en plus tournés vers les productions végétales, les agriculteurs développent des stratégies à plus court terme. Les CUMA devront inventer de nouvelles façons de fonctionner, dans le respect des principes coopératifs, pour améliorer la flexibilité de leurs services et être plus réactives aux changements d’orientation de leurs adhérents.
3 Ségala
Seul secteur où le montant total des investissements n’a pas baissé, le Ségala reste un secteur CUMA dynamique. Le chiffre d’affaires par CUMA y est cependant inférieur à la moyenne départementale. Cela s’explique par une plus faible proportion de CUMA ayant un groupe tracteur (28% contre 50 pour le département) et le faible taux de CUMA équipée d’automoteur de récolte. Plusieurs projets intercuma sont en émergence : triage des céréales, emploi partagé pour l’entretien des matériels : ils constituent des pistes de développement pour l’avenir à côté des réflexions sur la création de services complets.
4 Montagne
Comme les années précédentes, c’est le secteur où la proportion de CUMA ayant investi dans l’année est la plus forte ; mais le montant moyen des investissements par CUMA a fortement diminué (46 k€ par CUMA en 2015 contre 74 k€ en 2014). Dans ce secteur d’élevage confronté à la crise, plusieurs CUMA ont retardé certains investissements importants (tracteur, télescopique ou épandeur à fumier en particulier). On note cependant la poursuite du développement des activités en lien avec le travail et le semis en complément des activités « élevage »plus traditionnelles.