523 Tonnes : Record battu !!
295 tonnes de films d’enrubannage - 85 tonnes de bâches d’ensilage - 61 tonnes de ficelles - 82 tonnes de filets ;
Les filières de recyclage sont toujours dégradées
Depuis 2018 le marché européen de recyclage est plombé par l’arrêt des importations chinoises qui provoque l’afflux en masse d’emballages et plastiques d’origine industrielle et commerciale. Plus faciles et moins coûteux à recycler, ils sont traités prioritairement aux déchets d’origine agricole dont les capacités de recyclage disponibles en France se réduisent.
En 2016, 98% des films agricoles étaient recyclés. En 2019, seuls 60% ont pu l’être faute de capacité industrielle à tout traiter. Le reste est stocké en attendant des jours meilleurs.
L’impact sur notre collecte ?
D’un point de vue pratique. A.D.I.VALOR* organise un stockage intermédiaire pour assurer les enlèvements. Cette opération supplémentaire augmente les coûts d’approche et les temps d’intervention pour le dégagement des sites de collecte.
D’un point de vue financier. La filière agricole subit les conséquences d’événements extérieurs à son fonctionnement. Les prix de reprise des emballages et plastiques recyclables ont fortement baissé. Le soutien à la valorisation des matières collectées est bien moindre et impacte directement l’équilibre économique de cette opération pour notre fédération depuis 2018.
Des volumes qui continuent de progresser
La collecte s’est déroulée du 5 au 9 Octobre 2020. La COVED, transporteur choisi par ADIVALOR, a effectué le dégagement des matières sur les 19 points de collecte. Le prestataire a eu des difficultés à respecter les délais, pour partie à cause du contexte sanitaire, et pour partie du fait de l’augmentation du tonnage global de 25 %.
Ainsi, 69% des tonnages et 63% des sites ont été enlevés dans le délai de 15 jours ouvrés et 7 sites ont été dégagés pour tout ou partie après ces 15 jours.
En mobilisant un second transporteur (BRALEY), ADIVALOR a permis de rattraper une partie du retard accumulé.
Près de 5 000 sacs jaunes collectés en 2020.
- 61 tonnes de ficelles contre 57 en 2019. Une quantité qui se stabilise.
- 82 tonnes de filets contre 60 en 2019. Une augmentation de 36 %
Un volume d’enrubanné qui explose
Depuis 5 ans, le volume de films d’élevage collecté ne cesse de progresser et surtout les films d’enrubannage. Les deux gros points de collecte restent Valence d’Albigeois avec plus de 40 T et Alban qui approche les 60 T de films d’enrubannage et de bâches d’ensilage.
- 295 tonnes de films d’enrubannage (211 en 2019), soit une augmentation de 40 %
- 85 tonnes de bâches d’ensilage (84 en 2019), soit une stabilisation
Un budget de plus de 44 000 € partagé avec des partenaires techniques et financiers fidèles
Dans le cadre de son conventionnement avec ADIVALOR, la FDCUMA organise la collecte, assure la communication et les demandes d’enlèvement. ADIVALOR prend en charges les transports et rémunère sous condition les quantités collectées. En 2020, seules les ficelles et le conditionnement sont valorisées financièrement auprès de la FDCuma.
ADIVALOR prend en charge 67% des frais liés à la collecte (transports, stockage et soutien matière).
La part de financement du réseau CUMA augmente légèrement du fait d’une légère augmentation du temps d’animation suite au contexte sanitaire et d’une moins-value des matières collectées.
Le soutien des collectivités reste important pour l’équilibre financier de l’opération. Les coopératives, magasins agricoles et négoces restent volontaires et leur participation demeure essentielle à la réussite de cette opération.
Satisfaction sur les quantités mais inquiétude quant à l'équilibre financier fragile
Le bilan quantitatif est plus que satisfaisant. Les volumes collectés ne cessent d’augmenter plaçant notre collecte comme l’une des plus efficace du territoire français. En cette année particulière, la profession a su rester mobiliser pour réaliser une collecte dans le respect des consignes. Les volumes progressant chaque année, il est plus qu’évident que cette opération répond à un besoin avéré.
Le bilan financier est équilibré. La FDCUMA couvre les frais directs engagés grâce aussi au soutien financier de quelques collectivités territoriales fidèles. La FDCUMA supporte toujours le temps d’animation consacré à cette opération. Le niveau de valorisation des matières collectées est toujours inconnu au moment de la collecte. Depuis 2018, seules les ficelles et le conditionnement sont encore soutenus et font que l’équilibre financier se fait. Dès lors que ce soutien disparaitrait, la collecte sera remise en question.
La FDCUMA remercie l'ensemble des partenaires techniques et financiers de cette opération.